Un employé de Norampac-Cabano sauvé par ses collègues
Le 13 juin dernier, Camille Thibault a débuté sa journée de travail comme à l’habitude. Cet employé à l’usine de Norampac à Cabano (Témiscouata-sur-le-Lac) était loin de se douter que ses collègues lui sauveraient la vie quelques minutes plus tard. Victime d’un intense malaise, il s’est écroulé au sol un peu de temps avant le début de son quart de travail.
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Rapidité du travail d’équipe
Ses collègues ont réagit rapidement et se sont mobilisés pour lui prodiguer les premiers soins. Ayant été formés dans le cadre de leur programme en santé et sécurité, les collègues de Camille ont su qu’ils pourraient lui sauver la vie en utilisant le défibrillateur externe automatisé dont s’est doté l’usine de Cabano, il y a un peu plus d’un an.
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C’est son collègue et ami de longue date, Yvan Morin, qui a eu la délicate tâche d’opérer le défibrillateur sur Camille Thibault. « De le faire sur un mannequin c’est quelque chose. Mais sur un copain, quand on nous demande de peser sur le bouton c’est quelque chose… c’est quelque chose qu’on n’oublie pas. Il faut se fier à cette machine-là. Une chance qu’on l’avait parce que sinon probablement que Camille ne serait plus avec nous.»
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Suite à ce tragique événement, Camille a subi cinq pontages et il est demeuré hospitalisé pendant un mois. Il témoigne depuis une grande reconnaissance à l’égard de ses collègues qui lui ont sauvé la vie.
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Santé et sécurité au travail
Un tel événement rappelle à quel point il est important de former les employés pour qu’ils soient capables de réagir en situation d’urgence, et de se doter d’équipements comme des défibrillateurs externes automatisés qui permettent parfois de sauver des vies. De plus, cet appareil qui peut être intimidant à première vue est facile à utiliser avec quelques instructions de base. « RCR, mettre les électrodes de défibrillations, écouter la machine et appuyer lorsque la machine dit d’appuyer sur le bouton. Donc c’est très simple d’utilisation. C’est facile pour monsieur madame tout le monde avec une petite formation. Plus il va y en avoir, plus les chances et le taux de réanimation va augmenter au Bas-Saint-Laurent et au Québec», soutient le responsable de la formation continue des paramédics au Bas-Saint-Laurent, Nicolas Leblanc.
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L’an dernier, l’équipe de direction de Norampac-Cabano a décidé d’investir quelques milliers de dollars pour se doter d’un DEA (défibrilateur externe automatisé). «Pour l’entreprise c’est une fierté d’avoir fait l’acquisition de cette machine-là. C’est sûr que c’est des sous mais une vie humaine ça n’a pas de prix», compare le facilitateur en Santé et Sécurité chez Norampac, Françis Bérubé.
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Camille Thibault ne sait pas encore quand il retournera au travail. Il se contente de vivre un jour à la fois. «Je vais très bien, ça s’en vient. On va y arriver!»
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Source et photos : TVA Nouvelles
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Wow ! vraiment touchant !
bravo à Yvan et aux autres collègues de Camille.
vous pouvez être fier, vous êtes des héros : )
Félicitation Yvan,
C’est quelques chose de pouvoir bien réagir dans ce genre de situation. Surtout lorsque c’est la vie d’un ami qu’ont a entre les mains. Barvo
BRAVO!!!!!
Bravo! Ca fait réfléchir…nous devrions tous avoir un defibrilateur sur notre lieu de travail.
Bravo Yvon et tes coéquipier vous avez fait du bon travail
Bravo à Mr. Morin pour les soins qu’il a prodigué, ça prend du sang froid. Je voudrais aussi féliciter l’usine s’étant procuré un DEA. Le rcr à lui seul offre une chance de survie de 3 à 4% le DEA dans les premières minutes augmentes énormément les chances de survies d’un patient. Des études ont démontrées que l’espérance de vie diminue de 7 à 10% à chaque minute passé sans DEA.
Félicitation à Yvan Morin et à l’initiatives des dirigeants de l’usine. Je tiens à souhaiter un prompt rétablissement à Mr. Thibault!
Merci Karl pour vos bons mots.
Cet événement nous a confirmé à quel point la formation des employés en santé et sécurité est importante! Nous étions déjà très sensibilisés, c’est pourquoi nous avons fait l’acquisition d’un DEA et que nous avons formé nos employés. On ne sait jamais à quel moment nous aurons à intervenir dans une situation d’urgence.
Comme Karl, on ne peut que féliciter le geste personnes étant intervenues et la clairvoyance des responsables de l’usine… Les défibrillateurs ne sont pas présent dans tous les lieux publics et encore moins dans les entreprises privées, c’est une bonne chose de voir que certains on fait cette démarche d’installation !
Une histoire comme on aimerait en lire plus souvent !